Chers internautes, cinéphiles, ou les deux (si vous êtes cinéphile c’est les deux, et sinon vous n’avez aucune raison de lire ce qui suit ), j’ai eu l’occasion et la chance de voir cette semaine et avant tout le monde le nouveau film de David Lynch: Il s’agit de Inland Empire, qui n’est pas la suite d’ Une Histoire Vraie comme son titre ne le laissait pas suggérer.
L’histoire: Nikki Grace (Laura Dern) est une actrice qui joue le rôle de Susan Blue (Nikki Grace (Laura Dern) ) dans un film nommé On High in blue tomorrows dans lequel elle partage l’affiche avec Devon Berk (Justin Theroux) qui joue le rôle de Billy Side (Devon Berk(Justin Theroux)). Le film On High in blue tomorrows est réalisé par Kingsley Stewart (Jeremy Irons) qui s’est offert en prime le rôle de figuration d’un lapin géant (Kingsley Stewart (Jeremy Irons)). Le drame survient quand Nikki Grace (Laura Dern), en train de jouer une scène du film On High in blue tomorrows dans laquelle elle regarde un film où un lapin géant nommé Frank apparaît à la fin du mandat de Reagan pour prévenir un jeune lycéen somnambule et démocrate de la fin du monde, reçoit la visite d’un certain Gordon Colen (David Lynch( Harry Dean Stanton) et d’une femme qui parle à une bûche (Catherine E. Coulson). Gordon Colen (David Lynch( Harry Dean Stanton) prétend être agent du FBI, mais Susan Blue (Nikki Grace (Laura Dern) ) est certaine de reconnaître David Lynch( Harry Dean Stanton) tel qu’il était dans Twin Peaks. L’évènement rend confuse Nikki Grace (Laura Dern) ) qui mélange alors sa propre identité avec celle de son personnage. Elle s’évanouit et se met à rêver qu’elle est Laura Dern(Susan Blue (Nikki Grace (Laura Dern) ) ) tournant dans un film de Lynch ( Harry Dean Stanton) où un nain (Michael J. Anderson) est en train de danser en compagnie de Frank (Kingsley Stewart (Jeremy Irons)) sur une musique jouée par un saxophoniste ressemblant à Laura Palmer (Bill Pullman). La confusion entre les quatre mondes ne fait que commencer…
L’histoire, comme toujours chez Lynch, est d’une simplicité honteuse. Il faut croire que la dernière préoccupation du cinéaste était de faire travailler les méninges de ses spectateurs écervelés quand il a écrit et réalisé ce truc. Il faut bien le dire, l’histoire est aussi plate qu’une aventure de Winnie l’ourson. Du reste, on pouvait s’y attendre après Lost Highway et Mullholand Drive, qui sont deux films aussi creux que son dernier navet. Par ailleurs, le peu de succès qu’ils ont eu au box-office a eu raison de la production de Inland Empire dont le budget est estimé à 0,0000003% du PIB de la Sierra Léone. Les acteurs habituels de David Lynch sont venus jouer par charité, et ça se voit. D’autre part, le réalisateur n’a pu se payer qu’une caméra DV bon marché en se faisant hypocritement passer pour un disciple de Lars Von Trier et du Dogme pour faire cesser les critiques. Que dire de plus ? Scénario sans intérêt, cadrages approximatifs du fait de la technique de « filmage à l’épaule » (par Lynch lui-même), dialogues inaudibles (la production n’a pas eu les moyens de payer un preneur de son), décors inexistants (on ne me fera jamais croire que cette salle de bain est une forêt japonaise !), acteurs surjouant toutes les scènes, montage incohérent ( Les mêmes plans sont réutilisés en boucles puis redoublés avec d’autres dialogues en post-« production »). Autant vous révéler tout de suite la morale finale du film: « Les hiboux ne sont pas ce qu’ils semblent être ».
En Bref: Aussi minable qu’un épisode des teletubbies !
Note: 19,5/20